Après un printemps et un début d’été consacrés à écrire, à danser, à collecter des histoires d’arbres, à expérimenter avec eux et avec des humains, nous poursuivons les recherches autour cette fois du chemin à parcourir jusqu’à l’arbre. Le festival N’amasse pas Mousse nous invite à poursuivre nos explorations, le 15 septembre, nous emmènerons le public à cheminer sur les espaces sensibles et invisibles que nous offre la nature. Début d’une exploration que nous dévelepperons ces prochains mois jusqu’à la première le 19 mai 2019 à Brest.
EN ATTENDANT CES PROCHAINES ÉTAPES, ON AVAIT ENVIE DE PARTAGER QUELQUES IMAGES ET TEXTES ISSUS DES RÉSIDENCES ET EXPÉRIMENTATIONS PUBLIQUES PRÉCÉDENTES
EXTRAIT DU TEXTE DU SPECTACLE
Vous le sentez ? C’est le wood wide web qui remonte dans ta jambe, ça commence à la cheville, après le genou, ça arrive à ton coccyx, ça escalade chacune de tes vertèbres jusqu’à tes cervicales et enfin ça prend ton cerveau, tu le sens ?
T’es encore animal ?
Je reçois le signal d’un chêne à Verdun
il est devenu tranchée, hôpital, confessionnal, tombeau,
il est content parce qu’encore aujourd’hui, il a souvent des fleurs à ses pieds
[…]
Il y en a qui se marient avec les arbres pour les défendre
Il y en a qui brûlent des forêts entières pour faire sortir leurs proies
Il y en a qui finissent leur jour pendu à l’Accacia du jardin
Il y en a qui brandissent des branches d’Olivier face à des Lières fiers sur des murs déracinés
Il y en a pour qui l’ombre des Baobabs est sacrée
[…]